Cartooning for Peace est à l’honneur de ce grand rendez-vous qui réunit, depuis 1998, près de 1000 intervenants et historiens pour « débattre, échanger des idées, faire émerger de nouvelles connaissances, confronter les analyses, tracer des perspectives, faire progresser la réflexion collective », comme l’explique si bien Francis Chevrier, directeur fondateur de la manifestation.
Cette 21e édition est consacrée au thème de la puissance des images. Vaste sujet, que les dessinateurs de presse connaissent bien…
L’exposition « Le dessin de presse dans tous ses Etats », grâce au précieux soutien de le MGEN, orne pendant plusieurs jours grilles des bâtiments et pavés de la ville, comme un rappel incessant fait aux passants. En voici quelques images!
Plantu mais aussi Kichka (Israël) et Kroll (Belgique) rencontrent le public de Blois et en particulier ses plus jeunes habitants à l’occasion d’un atelier au Lycée Dessaignes, le vendredi 12 octobre.
L’occasion également de mettre en avant la dernière parution de l’association : le hors-série « Les droits de l’Homme, c’est pour quand ? », publié dans la collection Cartooning for Peace-Gallimard en partenariat avec Amnesty International, illustré par 120 dessins de presse du monde entier et introduit par une préface de Christiane Taubira, Ministre française de la Justice de 2012 à 2016.
La conférence de clôture du dimanche 14 octobre, à 17h30, dans l’Hémicycle de la Halle aux grains, portera sur « La puissance du dessin de presse au service des droits de l’homme ».
En effet, il y a 70 ans, le 10 décembre 1948, les 58 Etats Membres des Nations Unies ont adopté la déclaration universelle des droits de l’Homme à Paris, au Palais de Chaillot. Une déclaration de 30 articles qui, comme annoncé dans son préambule, constitue « l’idéal commun à atteindre pour tous les peuples et toutes les nations ».
C’était le vœu formulé par la communauté internationale au lendemain d’une seconde guerre mondiale qui avait atteint les sommets de la barbarie. Etait-il pieu ? L’actualité nous démontre que la route est encore longue et que la défense des droits de l’homme est un combat de tous les jours.
Les dessinateurs de presse, en prise directe avec cette actualité, sont sans doute les mieux placés pour tirer la sonnette d’alarme quand ces droits sont bafoués. Encore faut-il qu’ils n’en soient pas eux-mêmes les premières victimes…
Pour plus d’information, consultez le site des RDV de l’Histoire…
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