Le 24 février 2022, la tentative d’invasion éclair de l’Ukraine par la Russie aura deux ans. Depuis, une guerre d’usure s’est installée et a tué au moins 10 000 civils ukrainiens selon l’ONU, ainsi que des centaines de milliers de militaires dans les deux camps. Aucune perspective de paix ne semble envisageable à court terme, et les lignes de fronts n’ont pas bougé en un an, la contre-offensive ukrainienne ayant échoué. Depuis plusieurs semaines, les bombardements russes s’intensifient. À l’approche des élections de mars, Vladimir Poutine veut reprendre l’avantage. Le chef du Kremlin veille à faire taire toute voix dissidente dans son pays, comme le montre l’assassinat de Navalny, ou celui d’un déserteur retrouvé criblé de balles en Espagne. Coté ukrainien, Volodymyr Zelensky reste dépendant de l’aide occidentale, qui commence à diviser les pays concernés. Aux États-Unis, un retour de Donald Trump – très conciliant avec le président russe – à la Maison Blanche fait craindre le pire. En Europe, les états-majors se préparent à ce que Poutine ne s’arrête pas à l’Ukraine, et finisse par s’en prendre à un pays de l’OTAN.
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