La semaine internationale pour le climat se déroule du 20 au 27 septembre aux quatre coins du globe. Le siège de l’ONU (New York) a accueilli le sommet de la jeunesse le 21 septembre ainsi que le sommet « Action climat » dans lequel la jeune activiste suédoise Greta Thunberg a pris part. Véritable symbole international, Greta s’est heurtée lundi 23 septembre aux dures réalités de la diplomatie mondiale : son discours poignant, prononcé à la tribune de l’ONU, a été très commenté mais n’a pas suscité l’impulsion recherchée chez les dirigeants présents. Seulement 66 pays ont annoncé qu’ils adhéraient au principe d’une neutralité carbone d’ici 2050. Il faut en outre noter que la moitié des dirigeants invités manquait à l’appel. C’est le cas du président brésilien Jair Bolsonaro ou encore de David Hurley, gouverneur général d’Australie. Donald Trump, quant à lui, a fait une apparition d’une dizaine de minutes. De quoi décevoir les attentes des citoyens engagés sur ces questions pourtant décisives.
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