Le 7 avril, la ville syrienne de Douma a été victime d’attaques présumées chimiques, faisant près de 50 morts. Le 14 avril, les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne ont réagi de façon concertée par des frappes en représailles contre le régime de Bachar el-Assad. Une opération militaire qui arrive « trop tard » selon les opposants à Damas pour qui la ligne rouge a été franchie depuis bien longtemps.
Dans un contexte explosif, dans cette guerre qui a déjà fait près de 400 000 morts en sept ans, la communauté internationale est face à un dilemme : comment intervenir sans éviter l’escalade avec les alliés de Bachar que sont Moscou et Téhéran? Peut-on parler de « mission accomplie », comme s’en félicite Donald Trump en reprenant à son compte la célèbre déclaration de George W. Bush lors de la guerre d’Irak en 2003? Ces frappes vont-elles renverser le rapport de forces sur le terrain et faire aboutir une résolution politique du conflit? Combien de temps et de victimes faudra-t-il encore attendre avant un cessez-le-feu définitif?
Ces questions disent toutes l’absurdité de la guerre…
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