Le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien met le feu aux poudres

Mardi 8 mai, Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien*, signé en 2015 par son prédécesseur Obama. Bien que prévisible, l’annonce a créé une onde de choc dans la communauté internationale dont les réactions ne se sont pas faites attendre : Israël et l’Arabie saoudite, adversaires farouches de l’Iran, applaudissent une telle décision de la Maison Blanche, tandis que les alliés européens sont particulièrement inquiets et dénoncent la gravité d’un tel acte.

Le président iranien Hassan Rohani a cependant déclaré vouloir préserver l’accord, tout comme les autres signataires.

Mais depuis la nuit du 9 mai, la tension est à son combe : les frappes menées par l’Etat hébreu en représailles à des tirs de roquette iraniens depuis le territoire syrien sur des positions de l’armée israélienne constituent une étape très inquiétante dans l’embrasement d’une région déjà explosive.

* Cet accord, signé à Vienne en juillet 2015 (par la Chine, la France, l’Allemagne, l’Union européenne, l’Iran, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis), visait une levée progressive des sanctions pour éviter que l’Iran ne se dote de l’arme nucléaire.

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