On redoutait le scénario, il est maintenant réalité. Le résultat des élections législatives en Italie, le 25 septembre dernier, est sans appel. La coalition de droite et d’extrême-droite, menée par Giorgia Meloni, fondatrice du parti néo-conservateur Fratelli d’Italia (Frères d’Italie), alliée avec les partis de Matteo Salvini (Lega) et de Silvio Berlusconi (Forza Italia), a remporté les élections : plus de 44 % des voix au total.
Ex-fan de Mussolini souvent considérée comme « néo-fasciste », admiratrice de Donald Trump et proche de Steve Bannon, cette « femme, mère, italienne et chrétienne » comme elle aime à se définir, défend une politique résolument conservatrice, nationaliste et anti-migratoire.
De quoi inquiéter l’Union européenne qui, affaiblie par la guerre en Ukraine, et après la victoire de l’extrême-droite en Suède, voit l’un de ses pays fondateurs basculer à son tour.
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