Le 5 juin, l’Arabie Saoudite annonce la rupture de ses relations diplomatiques avec le Qatar qu’elle accuse de soutenir le terrorisme et d’entretenir des relations avec l’Iran. Cette rupture s’est immédiatement traduite par la fermeture des frontières terrestres et maritimes avec le Qatar, ainsi que par une interdiction de survol pour les compagnies aériennes qataries. Pourtant, l’Arabie Saoudite est, elle aussi, soupçonnée d’entretenir des relations troubles avec des mouvements fondamentalistes et d’exporter le wahhabisme.
La récente visite de Donald Trump en Arabie Saoudite et la ligne anti-iranienne de sa politique ont très certainement donné à Riyad l’élan pour conduire l’éviction de son voisin qatari et asseoir son influence dans le monde musulman, face à Téhéran. Même si l’exercice est difficile pour Washington, car le Qatar accueille la plus grande base américaine de la région.
A cette crise diplomatique au Moyen-Orient s’ajoute une nouvelle tragédie : le 7 juin, la ville de Téhéran a été frappée par deux attentats terroristes dans des lieux symboliques : le Parlement et le mausolée de l’ayatollah Khomeyni. L’État islamique a revendiqué ces attentats qui ont fait 17 morts et 39 blessés. Il s’agit de la première attaque sur le sol iranien par l’organisation terroriste.
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