Benyamin Netanyahou, sous le feu des critiques

À l’international comme au cœur de la société israélienne, la pression se resserre autour de Benyamin Netanyahou. La mort de sept humanitaires de l’ONG américaine World Central Kitchen, tués par une frappe israélienne mardi 2 avril à Gaza, met le Premier ministre hébreu dans l’embarras vis-à-vis de Washington. Tsahal admet une grave erreur et une frappe non-intentionnelle, ce que démentent certains médias israéliens. Le reste de la communauté internationale appelle toujours au respect du cessez-le-feu voté au conseil de sécurité de l’ONU le 25 mars.

En Israël, Netanyahou est également pris dans un étau de critiques, à gauche comme à droite : des manifestants exigent le retour des otages et la fin de l’opération à Gaza, tandis que la communauté juive ultra-orthodoxe, soutien électoral majeur de Netanyahou, fustige la fin de son exemption de service militaire. Face à l’impopularité croissante de la droite conservatrice, l’opposition centriste incarnée par Benny Gantz rompt l’union sacrée formée à la suite du 7 octobre, et appelle à des élections anticipées en septembre.

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