Il avait prévenu : « Cela va être sauvage » (« It’s going to be wild »)… C’est le mot qui qualifie le mieux les images proprement hallucinantes des émeutiers pro-Trump qui ont pris d’assaut le Capitole à Washington, mercredi 6 janvier, lors de la cérémonie de certification de la victoire de Joe Biden.
Les partisans du président sortant, issus pour la plupart des mouvances suprémacistes et complotistes d’extrême droite, arborant tenues paramilitaires, drapeaux confédérés et slogans d’un autre âge (« Dieu, des Armes et Trump »), ont semé le chaos après avoir été chauffés à blanc par celui que l’on appelle désormais le « pompier pyromane » ou le Néron de la Maison-Blanche.
Par son déni et sa radicalisation populiste, Donald Trump aura, jusqu’au bout, porté la responsabilité de l’affaiblissement de la démocratie américaine (le parti républicain est dévasté) et de la division de sa société, en général.
Dans la même journée, les élections sénatoriales en Georgie donnaient au Sénat américain une majorité démocrate. Heureusement, les institutions américaines tiennent encore bon…
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