Édito publié le 22 juin 2018
Dans un monde où « une personne sur 113 est déracinée à cause de la guerre ou de la persécution », face au phénomène inexorable et grandissant des réfugiés qui, rappelons-le, fuient leur pays pour survivre, cette Journée mondiale du réfugié (20 juin) prend cette année une tournure particulièrement symbolique.
Le 17 juin, les 629 personnes sauvées par l’Aquarius, le navire de l’association SOS-Méditerranée, sont enfin arrivées au port de Valence. Après les refus de l’Italie et de Malte et le silence de la France, l’Espagne a accepté d’accueillir les migrants et de mettre fin à leur douloureuse odyssée maritime. Celle-ci a montré une nouvelle fois la division qui existe au sein de l’Union européenne sur la question de l’accueil de réfugiés.
Cette semaine, les États-Unis ont une nouvelle fois été confrontés à la dure politique migratoire de leur président. La « tolérance zéro », prônée par Donald Trump, a plongé dans la détresse absolue 2 342 mineurs migrants qui ont été séparés de leurs parents. Les images tournées dans les centres de détention où ils ont été placés ont provoqué un vif émoi. Dans un premier temps, Trump a déclaré que le Congrès était le seul à pouvoir régler cette situation. Mais les nombreuses voix qui se sont levées face à cette injustice ont finalement conduit le président américain à signer un décret, mercredi 20 juin, pour que les mineurs puissent rester auprès de leurs parents. Les familles resteront néanmoins enfermées en attendant que leurs cas soient traités par un juge.
Preuve que la mobilisation citoyenne peut renverser la tendance et influencer les politiques inhumaines, même si la route est encore longue…
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Marco De Angelis (Italie / Italy)
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Ivailo Tsvetkov (Bulgarie / Bulgaria)
"Réfugiés"
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Bénédicte (Suisse / Switzerland), 24 heures
"Spain" "Dublin Agreements" "Italy" "Sinking"
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Cost. (Belgique / Belgium)
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Kroll (Belgique / Belgium), Le Soir
People in the castle: "Let's close the ports." "Let's close the borders." "Let's shot them." "Let's welcome them." "Let's drown them." "Let's push them back." "Let's send them back." "Let's help them." "Let's send them to a camp." "Let's expel the Romani people."
People on the boat: "That's it, we are arriving."
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Boligán (Mexique / Mexico), El Universal
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Joep Bertrams (Pays-Bas / The Netherlands), De Groene Amsterdammer
"Accueil des réfugiés" "États-Unis" "Union européenne"
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Darío (Mexique / Mexico), El Imparcial
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Chappatte (Suisse / Switzerland), The New York Times
"Enfants" "Parents" "Ours en peluche"
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Morin (États-Unis / USA)
"... Nous ressentons ta douleur."
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Stephff (Thaïlande / Thailand), The Nation
"Trump fait marche arrière sur la séparation des familles" "D'accord, d'accord... j'autorise la détention indéfinie des familles des migrants pour qu'elles restent ensemble !!!"
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Accueillir les réfugiés au nom des droits de l’Homme - Paresh (Inde / India), The Khaleej Times
"Crise des réfugiés" ONU: "Nous devons trouver des solutions globales et constructives..."