La troisième conférence des Nations unies sur l’Océan réunit, du 9 au 13 juin à Nice en France, les représentants de plus de 60 pays ainsi que des chercheurs et des entreprises du monde entier. L’objectif affiché est de faire l’état des lieux de la santé des océans et d’agir sur trois principaux fléaux : le réchauffement climatique, la pêche industrielle et l’exploitation minière. Les océans et les mers sont plus chauds et acides que jamais, et pollués par des tonnes de déchets plastiques, ce qui entraîne la disparition des récifs coralliens et de milliers d’espèces aquatiques, déjà menacés par la surpêche.
Une première victoire est la ratification d’un traité de protection de la haute mer, deux ans après son adoption par l’ONU, qui permet une régulation de l’activité humaine dans les eaux internationales. Les ONG et les spécialistes de l’environnement restent néanmoins prudents, craignant les double-discours et les déclarations d’intention qui sont rarement suivies de mesures à la hauteur des enjeux. Les États-Unis, première puissance maritime et grands absents de ce sommet, viennent d’ailleurs d’autoriser l’exploitation minière des abysses hors de tout cadre international.
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