La rentrée politique en Amérique latine

Au Brésil, le 31 août, les sénateurs se sont finalement prononcés en faveur de la destitution de la présidente Dilma Rousseff. Elle avait été accusée d’avoir maquillé les comptes du pays afin de masquer le déficit budgétaire. Le vice-président Michel Temer est désormais à la tête de l’État.

Au Venezuela, le 1^er septembre, l’opposition a invité la société civile à descendre dans la rue pour manifester et pour exiger un référendum révocatoire du président Nicolás Maduro. La veille, ses partisans avaient organisé une manifestation de soutien.

Le Mexique a reçu le 31 août la visite du candidat républicain américain, Donald Trump, qui s’est rendu à Mexico suite à une invitation du président Enrique Peña Nieto. Ce dernier n’a pas rétorqué quand Trump a parlé de la construction d’un mur de 16 000 km dans la frontière des deux pays. À son retour dans l’Arizona, Trump a une nouvelle fois précisé que les Mexicains paieront la construction du mur « même s’ils ne le savent pas encore. »

Le 24 août, le président colombien Juan Manuel Santos et le chef des FARC Rodrígo Londoño, alias Timochenko, ont signé un accord qui met un terme à une guerre civile de 52 ans, la plus longue dans le continent américain. Les électeurs colombiens devront ratifier cet accord le 2 octobre prochain.

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