La guerre entre l’Iran et Israël aura duré douze jours. Dans le prolongement des offensives contre le Hamas, le Hezbollah, et les Houthis – le fameux « axe de la résistance » – Israël a ouvert le 12 juin un nouveau front contre l’Iran et son programme nucléaire, affirmant ainsi son hégémonie dans la région. Les frappes réciproques et quotidiennes qui ont suivi ont fait 1 054 morts en Iran selon une ONG, et 28 en Israël. Le 22 juin, les États-Unis de Donald Trump ont décidé d’intervenir militairement : 125 avions, dont 7 bombardiers furtifs B-2, ont attaqué par surprise trois sites nucléaires iraniens. En réponse, l’Iran a visé une base militaire au Qatar, faisant craindre un conflit globalisé. Le 24 juin, Donald Trump a finalement annoncé un cessez-le-feu, contrarié par quelques frappes jusqu’en fin de journée. Chaque camp revendique une victoire : Israël et les États-Unis se félicitent d’avoir ralenti le programme nucléaire iranien pour des décennies (ce qui reste encore à démontrer), tandis que Téhéran glorifie la démonstration faite de la « faiblesse d’Israël ». Le régime des Mollahs, bien que très affaibli, semble tenir bon pour le moment. La société iranienne craint quant à elle une répression accrue.
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