Le gouvernement israélien a déclaré lundi 5 mai que son armée se préparait à une nouvelle opération pour « la conquête de la bande de Gaza et le contrôle des territoires », voire sa destruction pure et simple selon certains ministres. La population sera appelée à « des départs volontaires », une évacuation forcée en réalité, qui est contraire à tous les principes du droit international. Cette opération ressemble à s’y méprendre au « plan Trump », largement décrié à l’international, mais auquel Netanyahou se réfère souvent. Le président américain se rendra d’ailleurs au Moyen-Orient du 13 au 16 mai.
Après 19 mois de guerre, la situation à Gaza est au plus mal : le blocus israélien sur le ravitaillement et l’aide humanitaire, mis en place le 2 mars, expose les 2,4 millions d’habitants de Gaza à la famine. Le Hamas maintient toujours son emprise sur la population et les négociations pour libérer les otages sont au point mort, au grand dam de leurs familles, qui accusent Netanyahou de les « abandonner ». Les opérations israéliennes à Gaza depuis le 7 octobre 2023 ont fait plus de 45 000 morts morts, selon l’ONU.
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