« Voilà ce que cela signifie d’être une superpuissance mondiale. » C’est sur cette déclaration que Joe Biden a conclu son annonce d’un plan d’aide militaire de 95 milliards de dollars pour ses alliés en Ukraine, en Israël et à Taïwan, dont 61 milliards sont consacrés à l’Ukraine. Ce budget colossal a été validé par le président américain le 23 avril après plusieurs mois de débats et de blocage au Congrès et à la Chambre des représentants, où les Républicains s’y sont longtemps opposés.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué dès mardi cette décision, qui s’accompagne de la reprise immédiate de la livraison d’équipements anti-aériens et de véhicules. Il ne s’est néanmoins pas privé de souligner que les retards et les pauses des dernières semaines ont coûté très cher sur le front, où la pression russe ne se relâche pas. Il ne cesse depuis plus de deux ans d’appeler l’Occident à une aide plus efficace, sans laquelle l’Ukraine serait condamnée à la défaite.

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